lundi, décembre 20, 2004

Pis, ton magasinage des fêtes est terminé?
Question stupide trop souvent entendue par les temps qui courent.

Moi, les gens qui achètent comme des malades à Noel, je trouve cela tellement pauvre. Faut vraiment être faible face au système pour se faire emporter de la sorte.
Wake up! Ce n’est pas parce que tu donnes 25 cadeaux à ton enfant que ça lui montre que tu l’aimes. Ce n’est pas parce que ton enfant il a tous les derniers jouets super tendance qu’il est plus intelligent. Ah oui, il va être populaire à l’école parce qu’il a tous les jouets dans le vent super débiles écœurants, mais il va finir par être une coquille vide comme beaucoup trop de gens en Amérique et partout ailleurs. Si le kik des jeunes ce n’était pas d’avoir des jouets mais des opinions, des habiletés, des connaissances etc… je pense que le monde serait vraiment autre chose. Pour les parents comme pour les jeunes tout ce qui compte c’est ce que t’as de matériel. Ce que t’as dans la tête, ça se ne voit pas, donc ça ne compte pas.
Bullshit.

Crime que c’est laid les filles qui se mettent du crayon pour les lèvres brun sur le contour des lèvres et du rouge à lèvres juste un peu plus pâle. En plus quand le rouge à lèvre est à moitié enlevé (genre après le café), on voit juste le contour des lèvres au crayon brun et c’est laitte rare.
Je ne peux pas comprendre qu’elles se trouvent belles comme cela. Ça doit vraiment être un phénomène de mode.
On dirait que des filles se mettent du rouge à lèvres juste parce qu’«il faut se mettre du rouge à lèvres» . Il y en a qui choisissent des teintes qui ne leur vont pas bien du tout. Un observateur attentionné le remarque tout de suite. Comment cela se fait-il que la femme devant le miroir ne s’en rende pas compte?

Ayayaille!

vendredi, décembre 10, 2004

Il n’y a plus de places disponibles pour aller voir Contes Urbains au Théatre La Licorne.
Snif.
I déguédinned too late.

Je veux écrire des contes.
Je veux en dire.

Je suis fascinée.

Déjà que ce que j’écris est bien maigre…

Du nerf, bon sang! Du nerf!

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Notre vie est-elle saturée de signes, d’information, de symboles? La saturation cause l’endormissement des cerveaux. Chacun veut se démarquer, tout doit se démarquer. Finalement, rien ne se démarque. Le grand ensemble de différences ne sont en fait que des semblables qui tentent de se montrer.
Plus rien ne nous atteint. Si ça ne nous arrive pas à nous, on s’en fou. L’individu avant tout. Les autres, qui? Le peuple, quoi? Oui, mais moi!


Et dans mon lac de cristal, je chauffe, je chauffe. Je rêve de verre en fusion. D’éclats dans tous les sens. De panique générale. Cric. Un pied sur un miroir. Le sang chaud sur le verre. Des bouts de cristal un peu partout. Dans la forêt. Dans les maisons. Dans les yeux. Peut-être réussirais-je à ré-éclairer le ciel?

Étoiles, avez-vous besoin de l’électricité, vous?

mercredi, décembre 08, 2004

Théatre.

Prononcer ce mot fait ouvrir la bouche comme pour faire un canal entre l’univers et l’individu. Un échange. Offrir ce qui vient de l’intérieur et capter ce que l’extérieur rend disponible.

«Mets ta main devant ta bouche quand tu bailles, sinon tu vas perdre ton âme». Foutaise d’égoïstes.

lundi, décembre 06, 2004

Paix.

Geneviève.
Hélène.
Nathalie.
Barbara.
Anne-Marie.
Maud.
Barbara.
Maryse.
Maryse.
Anne-Marie.
Sonia.
Michèle.
Annie.
Annie.

Paix, mes soeurs.

vendredi, décembre 03, 2004

Changer de ville c’est parfois très intéressant. Voir comment la vie se passe dans un coin pas si loin de chez-soi ça donne une autre perspective de soi-même.
Ce week-end, nous allons à Québec City. En touristes montréalais.
Il y a quelque chose de spécial à Québec. Une certaine paix palpable dans les rues. Une paix dans ces maisons que l’on ne voit qu’au travers de fenêtres.

J’ai soif de lecture ces temps-ci. Je néglige. Je néglige par manque de temps. Le tourbillon dans lequel je me trouve en ce moment va se calmer. En attendant, que l’on m’injecte ces livres dans lesquels j’ai envie de me retrouver, dans lesquels j’ai envie de me perdre. Je crois que j’en ai besoin plus que je le pense.
Je n’ai pas d’excuses. Je suis toujours à la dernière minute. Je suis une tempête. J’en étais une à cinq ans, j’en suis toujours une à 27.

En ce moment, j’ai besoin de m’aérer la tête. Ouvrez la fenêtre, je saute.

«The balloons… they float!»

mercredi, décembre 01, 2004

Tour à l'heure tombaient du ciel des plumes de cygnes. Maintenant, ce sont des fils d'eau.

Les rues prennent leur douche. Certaines en ont plus besoin que d'autres.
La rue Sainte-Catherine cette fin de semaine, en plein centre-ville de Montréal, je lai trouvée tellement sale. Toutes sortes de détritus jonchaient le sol : des crachats, des mégots divers, des sacs de plastique, des contenants de breuvages de restauration rapide... L'homme est vraiment un irresponsable. Incapable de soigner l'environnement dans lequel il évolue. Imaginez comment ça se passe dans les têtes. Les têtes aussi sont pleines de détritus.