vendredi, décembre 10, 2004

Il n’y a plus de places disponibles pour aller voir Contes Urbains au Théatre La Licorne.
Snif.
I déguédinned too late.

Je veux écrire des contes.
Je veux en dire.

Je suis fascinée.

Déjà que ce que j’écris est bien maigre…

Du nerf, bon sang! Du nerf!

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Notre vie est-elle saturée de signes, d’information, de symboles? La saturation cause l’endormissement des cerveaux. Chacun veut se démarquer, tout doit se démarquer. Finalement, rien ne se démarque. Le grand ensemble de différences ne sont en fait que des semblables qui tentent de se montrer.
Plus rien ne nous atteint. Si ça ne nous arrive pas à nous, on s’en fou. L’individu avant tout. Les autres, qui? Le peuple, quoi? Oui, mais moi!


Et dans mon lac de cristal, je chauffe, je chauffe. Je rêve de verre en fusion. D’éclats dans tous les sens. De panique générale. Cric. Un pied sur un miroir. Le sang chaud sur le verre. Des bouts de cristal un peu partout. Dans la forêt. Dans les maisons. Dans les yeux. Peut-être réussirais-je à ré-éclairer le ciel?

Étoiles, avez-vous besoin de l’électricité, vous?